En 1992, la Convention du patrimoine mondial est devenue le premier instrument juridique international à reconnaître et à protéger les paysages culturels. En 1999, la Juridiction de Saint-Émilion est le premier vignoble reconnu « paysage culturel ».
Ils représentent les « œuvres conjuguées de l’homme et de la nature et illustrent l’évolution de la société et des occupations humaines au cours des âges, sous l’influence des contraintes et/ou atours présentés par leur environnement naturel, et sous l’effet des forces sociales, économiques et culturelles successives internes et externes ».
Sept états-paysagers ont été individualisés sur Saint-Émilion (1199-2016). Ils correspondent à des traces et à des héritages qui font sens à l’heure actuelle et permettent d’élaborer un scénario paysager qui s’étend sur 800 ans environ, du XIIIe siècle au siècle actuel.
Aujourd’hui, le vignoble-territoire n’est plus. Il doit trouver sa place au sein d’une grande communauté de communes.